Pour inciter à des changements de comportements, les autorités publiques instaurent des lois, des taxes ou font de la sensibilisation. Ceci nécessite une adhésion immédiate et une motivation importante des agents : 2 conditions difficiles à réunir. En effet, plusieurs biais cognitifs et émotionnels influencent la prise de décisions des agents économiques, et doivent être pris en compte pour l'implémentation d'une bonne politique publique. Pour ce faire, l’économie comportementale montre que les agents sont plutôt irrationnels et prévisibles, puis propose un ensemble d'outils pour influencer leurs décisions, dont la théorie du nudge (Richard Thaler, prix Nobel d’économie 2007).
Un nudge (coup de pouce ou incitation douce), consiste à apporter des petits changements dans un environnement pour changer les comportements et aider ceux qui ont une intention à passer à l’action, sans contraindre l'individu et dans l’intérêt même de ce dernier.
Exemple : une fausse mouche dessinée au fond de l’urinoir des toilettes de l’aéroport d’Amsterdam a fait baisser de 80 % les dépenses d'entretien.