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Selon les Nations Unies, le taux de pauvreté dans les différents pays du monde a été réduit de plus de moitié depuis 2000. Cependant, dans les pays en developpement une personne sur dix continue de vivre avec moins de 1.90 dollars par jour (seuil mondial de pauvreté en PPA de 2011). Le phénomène est encore plus critique en Afrique de l’Ouest avec plus de 30% de la population vivant en dessous du seuil mondial de pauvreté par jour (OXFAM International, 2020).

Dans l’entendement populaire et même dans le rang de certains économistes, il est courant d’associer une augmentation du revenu par habitant à une amélioration de la qualité de vie. Pourtant, la qualité de vie et le revenu par habitant peuvent ne pas être en phase ; une des pistes d’explication étant l’inégale répartition de la richesse nationale.

Par exemple, bien que la Côte d’Ivoire et le Ghana soient similaires en termes de production par habitant, l’écart de mortalité maternelle est très élevé. De même, le Benin, bien qu’ayant une production par habitant supérieure à celle du Burkina Faso, enregistre un taux de mortalité maternelle largement supérieur à celui de son voisin.

Quelques points essentiels sont à retenir :

. Un niveau élevé de production par habitant ne traduit pas forcément une bonne qualité de vie (mesurée ici par la mortalité maternelle)

. Deux pays similaires en termes de niveau (production par habitant), peuvent enregistrer des niveaux de vie (accès à l’eau potable, mortalité infantile et maternelle, accès à l’éduccation, etc.) différents.

Graphique : PIB/hab en PPA (dollars constant 2017) et taux de mortalité maternelle pour 100000 naissances vivantes

                      Source : AJEB, décembre 2020

Publié par : Equipe Economie     -     Publié le : 11 déc. 2020