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L’économie d’un pays est caractérisée par une multitude d’agents économiques, inter-connectés et exerçant dans plusieurs secteurs d’activité. Pendant que les uns produisent (les entreprises), les autres consomment (les ménages essentiellement) et d’autres encore s’assurent de la mise en œuvre de politique économique et des investissements publics (l’Etat et ses administrations publiques). Les économistes libéraux défendent que, chaque agent économique dans sa quête du bien-être personnel, contribue au bonheur de la communauté. Toutefois, quantifier le bonheur agrégé ou encore le niveau de l’activité économique dans une économie n’est pas un exercice facile.

Heureusement, la comptabilité nationale prévoit des agrégats macroéconomiques permettant de saisir le niveau global de l’activité économique au cours d’une période donnée (une année le plus souvent). Le plus connu et le plus utilisé est le Produit Intérieur Brut (PIB).

Le PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées générées par les résidents d’un territoire économique, diminuée de la consommation intermédiaire totale (c’est-à-dire la valeur de tous les biens utilisés et détruits complètement dans le processus de production). Il présente la situation économique globale du pays au cours d’une période donnée. Une progression positive du PIB est le signe que l’économie génère davantage de ressources et de richesses, ce qui devrait favoriser une amélioration du bien-être collectif. Mais le mécanisme de transition entre une augmentation de la richesse d’un pays et une amélioration du bien-être des populations n’est pas systématique. Pour y arriver, il faut s’interroger sur la genèse de la croissance et la répartition de la richesse.

Il faut marteler que le PIB a lui seul, n’est pas suffisant pour quantifier le niveau et la dynamique de l’activité économique d’un pays.

Publié par : Equipe Economie     -     Publié le : 12 janv. 2021