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Depuis la préhistoire jusqu'à 1750 environ, le taux de concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère était relativement constant, autour de 280 parties par million (ppm).

Depuis, ce taux n'a cessé de croître. En 2021, les émissions ont atteint le seuil de 420 ppm.

Après une chute de 6,4% en 2021 (Tollefson, 2021) du fait des mesures de confinement, les émissions ont déjà retrouvé un rythme de croissance soutenu de plus de 2 ppm /an, selon les données de l'observatoire de Mauna Loa (Hawaï).

Il existe, cependant, des disparités géographiques et les pays en développement les moins pollueurs sont aussi les plus vulnérables aux effets néfastes du fléau.

En 60 ans, les émissions de CO2 en tonnes par habitant ont été multipliées respectivement par 9 et 12 environ au Bénin et au Qatar. Le qatari émettait en moyenne 37 tonnes de CO2 en 2020 contre 0,55 tonne pour un citoyen béninois...

Pourtant, le Bénin a pâti des externalités négatives du dérèglement climatique en 2020... Une baisse de la pluviométrie dans le pays s'est soldée par de mauvaises récoltes agricoles réduissant l'offre de produits vivriers disponibles pour la consommation et menaçant la sécurité alimentaire dans un contexte de pandémie de covid (rupture des chaînes d'approvisionnment, goulets d'étranglement au niveau de l'offre mondiale..).

Publié par : Beringer GloGlo, économiste     -     Publié le : 1 oct. 2022